Ce premier post porte sur les fonds baptismaux « Ca bouge dans l’IT » LE BLOG dont je rêvais depuis très longtemps.

Pour l’occasion,   j’ai envie de vous parler de l’un de mes coups de cœurs professionnels :

Le low code, qui a transformé mon approche de l’IT depuis plus de 3 ans maintenant grâce à Euler Hermès qui m’a fait confiance et qui m’a donné l’opportunité de développer cette approche technologique que j’avais perçue depuis le début de ma carrière.

Du coup remontons à la préhistoire du low code et de son cousin souvent cité : le no-code.

L’apparition de cette espèce étrange dans la jungle de l’IT  remonte à l’apparition de la première interface graphique, datée selon Google (je ne peux pas plonger dans mes souvenirs je n’étais pas né :)) de 1973 répondant  au doux nom de Xerox Alto, et plus basiquement Windows et autres interfaces Linux (pour ne pas participer aux débats de puristes ).

Alors, en quoi Windows relève du low code ?

Et c’est ma définition personnelle du low code que je voudrais vous proposer ici. 

Tout ce qui démocratise l’informatique.  Tout ce qui réconcilie nos utilisateurs avec l’IT est du low code. Voilà mon credo…

J’ai très vite compris au début de mon humble carrière que ce point de vue allait à la fois me forger une marque de fabrique et me donner du fil à retordre.

Il fut une époque où je codais énormément, un « hello world » écrit sur une page HTML en ce temps là était une innovation incroyable, c’est pour vous dire … Savoir écrire une ligne de code vous permettait d’arborer fièrement une étiquette « informaticien », ce qui quelques part était déjà une forme de ségrégation, mais bref continuons ….

Donc je codais…  Et la réaction enthousiaste des utilisateurs m’a toujours interpellé. Je me suis toujours dit :

« Finalement  écrire 3-4 lignes de codes qui donnent visuellement à l’utilisateur la possibilité de remplir un formulaire en ligne, c’est à la fois incroyable et finalement bien peu de choses. »

Mais au fait ? Quel est le rapport avec le low code ?

J’y viens.

Je code mais je n’ai pas de formation de développeur à proprement parlé. C’était la mode des écoles d’ingénieurs généralistes et comme je suis impatient de nature,  et un tantinet dilettante. Ce qui revient à dire que produire des programmes ou des applications (le web était déjà là) me prenait beaucoup de temps.

Jusqu’au jour où j’ai réalisé ma première (et dernière) application sous Microsoft Access. Et ce sont ceux que j’ai estampillés/estoqués sur LinkedIn  qui m’ont donné ma première vision du low code .

J’ai construit en quelques semaines une application pour un grand acteur de l’assurance (Charles-Henri de Marliave @revival) avec un codage léger . Un produit qui a géré des millions d’euros de primes d’assurance.

En quelques semaines, j’avais livré des dizaines d’interfaces. Avec mon client qui restait derrière mon écran pour me donner des conseils et trouver des solutions à mes bugs et qui au final co-construisait son application avec moi.

C’est une manière comme une autre de vous expliquer d’où vient l’ADN du low code et du no-code. Ou comment « Donner envie à un non informaticien de produire des applications. »

Passer de l’état de Thinker à l’état de Maker, et réconcilier le monde de l’IT avec le monde du Business .

Nous avons toutes et tous entendu cette phrase : « Ah non mais ça c’est la partie technique du projet il faut voir avec L’IT… »

Malgré tout, la population du continent IT a développé une forme de nationalisme exacerbé et de multiples religions : les adorateurs du Java, les prédicateurs du Node, les gourous du Cloud…  

Du coup, toutes ces initiatives confiées à des non informaticiens n’ont  pas été vues d’un très bon œil par ce continent, auquel j’appartiens certes, mais dont je ne revendique pas la nationalité . 

Très rapidement on a collé une étiquette « pas solides », « pas pro » aux  outils « no codes » et « low codes »

Vous l’aurez compris, cela a provoqué la réaction basique de la peur, que je comprends parfaitement, mais aussi des arguments qui sont totalement dépassés aujourd’hui…

Et voilà qu’un matin de 2017, deux ovnis nommés Antoine Larmanjat et Edouard Courvalin (désolé pour le titre messieurs 🙂 ) me demande de m’intéresser au Low Code .

Très franchement, je me suis dit « encore une lubie, une promesse d’éditeur, un framework complexe. »  Mais à y regarder de plus près… J’ai trouvé une approche qui permet :

  •  aux utilisateurs business/sales, qui sont ceux qui connaissent le mieux les besoins clients, de donner vie à leur idéations sous forme d’outils fonctionnels. Une simple histoire de proximité à mon sens,
  • à la DSI d’industrialiser cet outil en lui donnant tous les contrôles d’architectures, de sécurité nécessaires,
  • à tout le monde de travailler ensemble grâce à l’agilité,
  • au projet de bénéficier du meilleur de chacun dans la paix et la bonne humeur,
  • C’est  aussi cela  l’ADN du low code!

Je vous propose de développer tous ces aspects dans de futurs articles pour bien redonner du sens à ce que je viens d’écrire : La guerre des mondes de l’IT et du Business n’aura plus lieu … le Low Code est arrivé …

Et aussi vous donner l’espace pour partager vos expériences et vos avis sur le sujet ET BIEN D’AUTRES ! Parce que Ça bouge dans l’IT…